Vigilance Isère Antifasciste

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Lyon : Panorama de l’implantation de l’extrême-droite chez les supporters de l’OL

Rebellyon, 12 mars 2013. Voir sur Rebellyon l'enquête en intégralité

 

Fafland ? Panorama de l’implantation de l’extrême-droite chez les supporters de l’OL

 
 
 
 
 
 
 
 

Le club lyonnais est dans la tourmente depuis quelques semaines, et pas seulement sur le plan sportif. En février, il a en effet été placé sous surveillance par la Direction Nationale de Lutte Contre le Hooliganisme, avec quatre autres clubs (Saint-Etienne, Nice, Montpellier et Bordeaux). L’OL est mis en cause pour la recrudescence d’incidents à caractère racistes, antisémites et homophobes venant de ses supporters. Les dirigeants seront convoqués sous peu à une réunion au Ministère de l’Intérieur. En février 2011, souhaitant jouer la carte de la respectabilité, l’Olympique Lyonnais avait pourtant signé avec la LICRA une charte dans laquelle il s’engageait à lutter contre toutes les formes de discrimination.

Mais l’hypocrisie des instances dirigeantes du club olympien et le strabisme des journalistes sur cette question présentent les incidents comme des faits individuels ou d’une minorité incontrôlée. C’est vite oublier que c’est toute une ambiance, un contexte de tribune et un état d’esprit singulier qui favorisent ces « dérapages ». Et si la proximité entre certains supporters, ou groupes de supporters, et les milieux nationalistes a toujours existé, à Lyon comme dans d’autres villes, s’affichant parfois même sans complexe, elle prend une dimension particulière dans un contexte local de radicalisation d’une partie de l’extrême-droite.

Cet arti­cle (non exhaus­tif !) pro­pose de mon­trer les jeux de vases com­mu­ni­quants exis­tant entre tri­bu­nes de Gerland et grou­pus­cu­les natio­na­lis­tes locaux. Il n’a pas pour but de mettre à l’index ou d’accom­pa­gner la répres­sion que peu­vent connaî­tre les ultras ou les hoo­li­gans. Nous ne sommes pas de ceux qui veu­lent que Gerland res­sem­ble au Parc des Princes, c’est à dire un stade « mort » car sans ambiance. Il a sur­tout pour voca­tion de mettre face à leurs contra­dic­tions les dif­fé­rents acteurs de l’Olympique Lyonnais, des grou­pes de sup­por­ters aux diri­geants du club.

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01/05/2013

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