Vigilance Isère Antifasciste

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"Pourquoi il faut combattre l'extrême-droite", par la Commission Confédérale Economie et Social / CGT, mai-juin 2011

"Pourquoi il faut combattre l'extrême-droite", par la Commission Confédérale Economie et Social / CGT, mai-juin 2011

 

>> voir Partie 2 :  L’apport de l’immigration pour la France est aussi positif en termes économique et financier

 

Première partie :
Le programme du FN est contre les travailleurs

 

 

L’écart grandissant entre les promesses électorales de Nicolas Sarkozy et le bilan de son gouvernement, la dégradation de la situation d’une partie importante du monde du travail, l’accumulation des difficultés pour les salariés, les privés d’emploi et les retraités, surtout après la crise économique et financière de 2008-2009, sont propices au développement des idées de l’extrême droite.
Les propos scandaleux de Laurent Wauquiez, ministre des Affaires européennes concernant les bénéficiaires du RSA, dans la foulée de ceux de Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, concernant notamment la présence des immigrés sur le territoire français, attestent de cette dérive.
Le Front national profite de ce contexte.
Tout en poursuivant la stratégie de son père, Marine Le Pen veut donner une image plus présentable de ce parti.
Le FN cherche surtout à surfer sur les amertumes, les déceptions et les souffrances de nos concitoyens, particulièrement parmi les couches les plus défavorisées de la population.
Pour ce faire, la présidente du FN n’hésite pas à reprendre, auprès des forces progressistes, des idées qui sont à l’opposée de la doctrine du parti d’extrême droite.
Ainsi, par exemple, elle parle de la faiblesse du pouvoir d’achat des travailleurs et dénonce la stratégie de distribution des dividendes des entreprises. En même temps, elle continue d’entretenir la division au sein du salariat et de la population en stigmatisant les immigrés ou en récusant la double nationalité, comme si les problèmes de la France venaient de la présence des immigrés ou de la double nationalité.
La contradiction entre le discours apparemment social du parti d’extrême droite et la doctrine fondatrice de ce parti met en exergue le caractère opportuniste de la stratégie de Marine Le Pen. En la matière, elle fait preuve d’une capacité de récupération plus forte que son père : elle n’a pas peur de récupérer les critiques dès lors qu’elles l’arrangent, dès lors qu’elle lui permettent de renforcer l’accent « national, social et populaire » (pour reprendre ses propres termes) de son discours, même si ces critiques entrent en contradiction avec les éléments fondateurs de sa pensée, parmi lesquels l’attachement au système capitaliste et la stigmatisation des immigrés.
L’incapacité du gouvernement à répondre aux attentes de la population arrange aussi le parti d’extrême droite qui profite, en même temps, d’un accueil bien veillant de la plupart des médias.
Ce n’est pas la première fois dans l’histoire qu’une partie des couches sociales les plus défavorisées est séduite par des idées de l’extrême droite.
A chaque fois, cette séduction a conduit au recul de la démocratie et à la régression sociale. La gestion des municipalités par l’extrême droite en est la preuve la plus convaincante.
Il est absolument nécessaire de dévoiler cette tentative de séduction du FN. L’enjeu est énorme pour les travailleurs, pour la démocratie.
Il ne s’agit pas de se positionner par rapport à chaque expression du FN. En effet, en récupérant les idées de ses adversaires, le parti d’extrême droite cherche à obliger ceux-ci à se positionner à l’occasion de ses expressions ponctuelles, ce qui lui permettra de se médiatiser davantage.
Il s’agit, pour nous, au contraire de porter le débat sur les enjeux fondamentaux, sans tomber dans le piège de positionnements ponctuels.

 



Le FN demeure un parti traditionaliste et ségrégationniste
Sur le fond, le FN demeure un parti conservateur, traditionaliste et ségrégationniste.
Dans les médias, on fait beaucoup de bruits sur le « changement d’orientation » du FN suite à l’élection de Marine Le Pen à la présidence du parti d’extrême droite. Mais on oublie très souvent de souligner que les fondements du programme du FN demeurent inchangés. (1)
En effet, le FN continue de penser que la « cohésion de la nation » repose sur quatre piliers : la famille, l’école, l’armée et la religion. Le changement de présidence du FN n’a donc rien changé en la matière.
Par ailleurs, prétextant du « caractère sacré de la vie », le FN programme des reculs sociétaux importants et préconise notamment un référendum sur l’avortement.
Rien, non plus, ne change en ce qui concerne l’approche ségrégationniste du parti d’extrême droite. Comme par le passé, le FN stigmatise les travailleurs immigrés et leurs demandent des efforts supplémentaires. Ainsi, le parti d’extrême droite revendique une majoration de 35 % des cotisations maladie et chômage des travailleurs immigrés.
Comme par le passé, le FN mise sur les peurs : peur des salariés de perdre leur emploi, perdre de se trouver et de rester en permanence dans la précarité ou dans le chômage, peur de l’étranger…
Marine Le Pen reprend la stratégie initiée par ses prédécesseurs. Dans un monde où les solidarités se présentent plus que jamais comme un impératif (2), elle nourrit, comme son père, la haine :

Des mots du FN changent au gré des circonstances
Marine Le Pen a fait beaucoup de bruits autour de son programme économique.
En réalité, elle n’a pas fourni de programme digne de ce nom. Elle a simplement présenté quelques éléments au cours d’une « conférence de presse » qui n’aura été finalement, selon un journaliste présent, qu’un « petit déjeuner de travail ».
Les éléments dévoilés au cours de cette « conférence de presse » montre bien que Marine Le Pen poursuit totalement la démarche démagogique de son père, tant sur la forme que sur le contenu.
L’agressivité verbale vis-à-vis des adversaires s’accompagne de promesses gratuites et d’une reprise plus prononcée des mots d’ordre des forces progressistes.
Comme son père, Marine Le Pen accuse indifféremment la gauche et la droite. En même temps, elle n’hésite pas à donner une « tonalité sociale » plus forte à ses propos, à reprendre des mots d’ordre développés et défendus par des organisations syndicales et des partis politiques de gauche, tout en s’opposant à eux.
Par exemple, elle parle de la « nationalisation de certaines banques » sans poser aucunement la question fondamentale de la finalité des banques et celle des droits des salariés.
Cela montre que le FN demeure le parti de la démagogie. Comme par le passé, ses pratiques font fi de toute honnêteté intellectuelle. Le changement de sa présidence ne modifie pas cette réalité.
Dans le discours du FN, les mots changent en fonction des circonstances, du climat politique et social, de l’audience, mais les idées demeurent fondamentalement inchangées.
La reprise opportuniste des mots d’ordre des forces progressistes témoigne du fait que, dans la foulée de son père, Marine Le Pen veut profiter de la grande déception provoquée par les politiques désastreuses du gouvernement Sarkozy-Fillon.
L’insistance sur les « valeurs traditionnelles » du FN (famille, école, armée, religion, stigmatisation des immigrés notamment d’origines africaine et asiatique…) et la reprise des mots d’ordre des forces progressistes donnent un caractère totalement incohérent et contradictoire au discours du FN.
Cela rend difficile, surtout pour le citoyen peu familier avec les mécanismes profonds du fonctionnement de l’économie, de se rendre compte des contradictions entre le discours du FN et son « projet de société ».


La crise sociale est le terreau de l’extrême droite
La reprise des idées et des mots d’ordre progressistes par l’extrême droite n’est pas un phénomène nouveau.
On le sait, l’histoire ne se répète pas complètement ; mais le retour aux faits historiques permet d’élucider les enjeux présents (3).
Notre civilisation est en crise. Un aspect majeur de cette crise est bien l’accroissement des inégalités sociales et le développement de la précarité et de la pauvreté, y compris au sein du salariat (4).
Aux yeux d’une partie de la population, particulièrement des plus défavorisés parmi lesquels un nombre croissant de travailleurs (salariés, privés d’emploi, retraités), les fortes mutations en cours provoquent un déracinement social, un désarroi devant un monde qui change trop vite, pour ainsi dire.

Ce désarroi conduit dans certains cas à un rejet des valeurs démocratiques, à un déni de solidarités, à un repli sur soi, etc.
Ce contexte est très favorable au développement des idées de l’extrême droite, voire aux idées fascisantes. Il permet à l’extrême droite de récupérer des mots d’ordre développés par les forces progressistes.
L’objectif de l’extrême droite est de gagner les voix des déçus, des « laissés pour compte », non pour résoudre leurs problèmes, mais pour abuser de leur confiance afin de renforcer le système d’exploitation capitaliste.


Le « nouveau discours social » du FN n’est pas si nouveau que cela
Contrairement à ce qui est souvent dit dans les médias, Marine Le Pen n’innove pas dans le domaine du discours social. En la matière, le changement de vocabulaire du FN a débuté dans les années 1990. Marine Le Pen lui donne un accent plus prononcé.
Depuis pratiquement deux décennies, l’accent du FN est devenu de plus en plus « socialisant » au fur et à mesure que se développaient la précarité, les inégalités et l’insécurité sociale (5).
Par delà le vocabulaire, le FN ne veut pas d’une France plus solidaire ; il veut une France où les capitaux français auraient davantage de libertés pour exploiter les travailleurs français.
Jean-Richard Sulze, un théoricien de la doctrine économique du FN, par ailleurs conseiller régional du parti d’extrême droite dans le Nord-Pas-de-Calais, résume bien la philosophie du « projet de société » de ce parti.
Ce « projet » demeure fondamentalement ancré dans le capitalisme national : « liberté du commerce et de l’industrie à l’intérieur du pays, garantie par un Etat gendarme, qui lui-même sera plus protecteur vis-à-vis de l’extérieur. » (6)


Le FN veut un « Etat gendarme » pour mieux défendre les intérêts des détenteurs de capitaux
La référence à l’« Etat gendarme » n’est pas fortuite. Il ne faut pas voir dans cette référence une quelconque rupture avec les traditions capitalistes.
Contrairement aux idées reçues et largement propagées par les libéraux, le système capitaliste n’a jamais fonctionné sans Etat. L’intervention de l’Etat a toujours était indispensable pour le maintien et le développement du système capitaliste et de l’exploitation des travailleurs.
Bien sûr, le contenu de l’intervention de l’Etat est conditionné par les luttes sociales et politiques. Ainsi, les luttes sociales en France ont donné lieu aux avancées sociales en faveur des travailleurs. Et c’est bien ces avancés-là qui sont aujourd’hui visées tant par la droite que par le FN.
En effet, le FN ne cache pas son hostilité à l’égard des forces de progrès, des forces sociales qui luttent pour défendre les intérêts des travailleurs et développer les droits sociaux.
Cela explique, entre autres, l’opposition du FN au puissant mouvement social contre la réforme des retraites. Cela explique aussi et surtout son hostilité vis-à-vis de la Cgt.


Des propositions dangereuses pour les travailleurs
Le FN attribue, en dernière analyse, les difficultés de la France à deux facteurs principaux : l’euro et les « étrangers » (soit les immigrés, soit les pays étrangers).
En termes d’outil de politique économique, cette vision conduit le FN à proposer trois mesures principales : sortie de l’euro, protectionnisme accru, préférence nationale.
En attribuant les difficultés de la France à ces facteurs, le FN vise en fait à camoufler la vraie cause de nos difficultés, à savoir la stratégie de dévalorisation du travail au profit des détenteurs de capitaux.
Menée par les entreprises et soutenue par l’Etat, cette stratégie a surtout abouti à un développement sans précédent de la précarité et des bas salaires,
http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20110311.CHA4021/quel_programme_economique_pour_le_fn_.html. à un accroissement des inégalités sociales. Elle a aussi conduit à un affaiblissement du potentiel productif du pays et au recul de la France sur la scène internationale. (7)
Les idées avancées par le FN ne permettent pas de remédier à ces difficultés. Au contraire, elles risquent de les aggraver.
Voyons pourquoi.


Sortir de l’euro, pour mieux exploiter les travailleurs français
La sortie de l’euro est présentée comme la pièce maîtresse des proposions économiques du FN : l’euro sera remplacé par le franc ; un « nouveau franc » à parité avec l’euro serait rétabli (autrement dit, ce nouveau franc vaudrait 1 euro) ; ce franc serait ensuite dévalué de 20 à 25 %.
L’argument avancé pour défendre ces idées est la suivante : « donner des marges de manoeuvre au pays ».
Pour ne pas heurter les salariés qui sont constamment mis sous pression par le patronat avec l’argument de « compétitivité », le FN se garde bien d’utiliser cette expression. Mais en réalité, sa proposition correspond bien à la stratégie patronale de gains de compétitivité sur le dos des travailleurs.
La proposition du FN consiste bien à opérer une « dévaluation compétitive » avec comme seul objectif d’améliorer la « compétitivité-prix » des produits français.
Le FN reprend donc à son compte, sans le dire explicitement, la vieille recette de dévaluation de la monnaie nationale au détriment des travailleurs.
Cette proposition provoque au moins trois effets pervers :
1°) La dévaluation signifie une dévalorisation de la valeur de la force de travail des salariés français.
Cette politique a été déjà expérimentée en France. Elle n’a jamais profité aux travailleurs. Son but principal a toujours consisté à permettre aux capitaux de préserver leurs intérêts au détriment des travailleurs.
Les dévaluations successives des années antérieures à l’introduction de l’euro n’ont pas empêché, par exemple, la hausse du chômage ni la fermeture des sites industriels.
2°) La dévaluation conduit automatiquement à une hausse des prix, obérant surtout le pouvoir d’achat des salariés, des privés d’emploi et des retraités.
Une dévaluation de 20 à 25 % signifie une baisse d’au moins autant du pouvoir d’achat.
3°) Enfin, la dévaluation alourdira le poids de la dette publique dont 2/3 sont détenus par les « non résidents », c’est-à-dire par des sociétés et des individus installés juridiquement à l’étranger ; elle alourdira également les charges d’intérêt de la dette.
Les seuls bénéficiaires seront les détenteurs de capitaux financiers.


Un protectionnisme accru, pour mettre en opposition les travailleurs français avec ceux des autres pays
Pour soi-disant mieux protéger l’intérêt national, le FN préconise notamment l’établissement de contingents d’importations et le rétablissement de droits de douane.
Ici aussi, le FN fait fi des effets pervers d’une telle mesure : représailles des autres pays, hausse des prix…
Les exportations de la France comptent pour environ un quart de la production nationale. Inversement, un quart de ce qu’on consomme en France provient de l’étranger, soit pour la consommation directe des ménages, soit sous formes de matières premières et de produits intermédiaires utilisés par les entreprises.
Il est fort possible que l’instauration des quotas d’importation conduise les autres pays à riposter.
En effet, on ne peut pas demander aux autres pays de continuer d’acheter des produits français et en même temps attendre d’eux de vendre moins de produits en France.
Autrement dit, les prétendus et hypothétiques gains d’activité dus à l’instauration de quotas d’importations pourraient être annulés par les pertes potentielles d’activité liées à la baisse des exportations qui pourrait résulter des mesures de représailles des autres pays.
De plus, l’instauration des droits de douane conduit généralement à la hausse des prix, ce qui obère le pouvoir d’achat des travailleurs.
Une préférence nationale, pour dédouaner la stratégie patronale d’exploitation des travailleurs, français et immigrés
C’est peut-être là le sommet du cynisme et de la démagogie du FN.
Selon le FN, la politique d’immigration française coûterait 40 milliards d’euros par an. Il suffirait, selon lui, de renvoyer les étrangers chez eux pour économiser cet argent et le dépenser « utilement ».
Selon Marine Le Pen, « un étranger a vocation à rentrer chez lui s’il ne trouve pas d’emploi… Il faut réserver la protection sociale à certains, et notamment aux Français ».
Cette vision cynique cherche en fait à blanchir la stratégie patronale de surexploitation des travailleurs immigrés.
L’apport des travailleurs immigrés est indispensable au fonctionnement de l’économie française.
De plus, les travailleurs immigrés rapportent plus aux caisses de l’Etat et de la Sécurité sociale qu’ils n’en reçoivent (voir la deuxième partie de la présente note).
Des propositions qui remettent en cause notre « modèle social »
Les propositions du FN en matière fiscale demeurent pour l’instant trop vagues. Mais elles vont dans le sens d’une remise en cause de notre système social.
Le FN évoque un système fiscal articulé autour de 5 axes : impôts sur le revenu, sur les sociétés, sur le patrimoine, sur la consommation, droits de douane.
Ces axes ne sont pas détaillés. Dans l’état actuel des annonces, le FN viserait surtout à :
- « fusionner l’impôt sur le revenu, la CSG, la CRDS et les cotisations sociales salariales ». Ces impôts seraient prélevés à la source ;
- « unifier la loi de Finances et la loi de financement de la Sécurité sociale » ; il n’y aurait qu’une seule loi régissant le budget de l’Etat et celui de la Sécurité sociale.
Ces idées remettent en cause la logique de notre système de protection sociale. Si elles sont
appliquées, elles modifieront profondément le mode de gestion du système, qui deviendrait étatique.
Fusionner l’impôt sur le revenu et les cotisations sociales conduit en fait à couper le lien entre le travail et la protection sociale, lien qui constitue le fondement de notre système de protection sociale. Le système de protection sociale se transformerait en système d’assistanat.
De plus, une telle fusion mettra le système de protection sociale et sa gestion à la discrétion entière de l’Etat. Les travailleurs perdront toute possibilité d’intervention directe dans ce domaine. La protection sociale deviendra, encore plus, un facteur d’ajustement aux exigences des marchés financiers.
Les principaux bénéficiaires de telles idées sont des acteurs privés, notamment des compagnies d’assurance qui profitent déjà largement de la multiplication des restrictions budgétaires, notamment dans le domaine de la santé, et sans doute demain dans le domaine de la dépendance.
Les principaux perdants seront donc les travailleurs, c’est-à-dire les salariés, les privés d’emploi et les retraités.
S’agissant du prélèvement à la source, il faut préciser que cette idée est défendue notamment par les libéraux depuis longtemps, libéraux que le FN prétend dénoncer.
Le prélèvement à la source déséquilibrera davantage les rapports de force entre l’employeur et les salariés au détriment de ces derniers.

 

1 Voir « Pourquoi la Cgt combat l’extrême droite », Note économique, n° 108, mars 2007.
2 Cf. « Reconquérir l’industrie, c’est répondre aux besoins et assurer un développement humain durable », Note économique, n° 131, mars‐avril 2011. vis-à-vis des progressistes, vis-à-vis des immigrés, vis-à-vis de l’extérieur.

3 Une (re)lecture des classiques sur la montée du fascisme pourrait être très utile dans des circonstances actuelles.
En dehors des écrits politiques, dans le domaine littéraire, en plus, bien sûr, de Brecht, on pourra lire avec grand intérêt le roman d’Anna Seghers Les morts restent vivants, Actes Sud.
On pourra aussi regarder avec grand intérêt Lissy, l’excellent film du cinéaste allemand, Konrad Wolf.
La conférence du professeur Pierre Milza à l’Université de tous les savoirs en 2010 est très instructive. Cette conférence est consultable sur : http://onlyzentv.blogspot.com/2010/12/le‐fascisme‐au‐xxeme‐siecle‐pierre.html.
4 Voir Note économique n° 131, mars‐avril 2011.

5 Sylvain Crépon, « Anti‐utilitarisme et déterminisme identitaire », Revue du MAUSS, n° 27, 2006.
6 Revue Challenges, disponible sur :  CCEES‐Cgt, 6 Note économique, n° 132, mai‐juin 2011

7 Cf. « Récession sociale et récession économique : quels liens ? Quelles réponses ? », Note économique, n° 120, septembre 2008.



03/01/2012

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