Être antifa aujourd’hui

Pour certaines et certains l’antifascisme est une lutte réduite à une période historique révolue, d’autres le limitent à la lutte contre le Front National, et d’autres encore estiment qu’il s’agit d’un combat marginal entre extrémistes des deux bords et que ça leur passera avec l’adolescence…
Pour nous, le fascisme est une idéologie, une construction politique et dans ce sens, notre société présente déjà bien des symptômes. Nous troquons de plus en plus notre liberté contre «plus de sécurité» ; mais n’y a-t-il pas pire insécurité que la perte de liberté ?

L’antifascisme ne peut se résumer à la lutte contre le FN, d’autant qu’à la veille d’élections, la tentation de s’allier ou s’approprier ses thématiques populistes et sécuritaires, pour grapiller quelques voix, est bien tentante : son idéologie se diffuse dans tous les programmes politiques.

Se déclarer antifasciste devrait être une évidence pour toute citoyenne et tout citoyen soucieux de démocratie
, car nous avons toutes et tous à participer aux changements des mentalités et contribuer – à notre échelle – à la construction d’une société sans discrimination.

Il faut lutter, chaque jour et partout,  pour déconstruire les propos simplistes et mensongers des extrémistes et des populistes et empêcher la mise en application de certaines de ces mesures par les pouvoirs actuels.

Nos principaux axes de lutte :

•  Extrêmes-droites, populisme, néo-nazisme.
•  Racisme, islamophobie, discriminations, droit des étrangers
•  Sexisme, homophobie, ordre moral
•  L’obsession sécuritaire et les violences policières.
•  les libertés et la démocratie

Des actions variées :
•  information et sensibilisation
•  des initiatives culturelles
•  des manifestations unitaires
•  la mise à disposition d’outils et matériels militants
•  l’action en justice

 
 
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