À petits pas, par petites touches …
Dès qu’il est prononcé, le mot, utilisé à toutes les sauces, attire les sarcasmes : il est d’une autre époque, pas de chez nous.
Loin d’être une gauchiste, Françoise Giroud disait : « Ainsi commence le fascisme, il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez on dit : c’est lui ? vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on se le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser ». Avant l’heure c’est pas l’heure, après … ?
Aujourd’hui, touches après touches, lois après lois, « justifiées » par les états d’urgence, l’État policier est là, devant nous