Vigilance Isère Antifasciste

Vigilance Isère Antifasciste

Vers l'interdiction du site nazi et ultra-raciste "democratie participative.biz" ?

 Réponse le 8 novembre prochain, au tribunal de grande instance de Paris : le Procureur de la République de Paris a demandé aux FAI - Fournisseurs d'Accès Internet ( Free, Orange, etc...) de bloquer l'accès à ce site hyper-raciste, sous astreinte de 10 000 euros par jour de retard..

 

Ce  site, qui ose se nommer "democratie participative",  a pour objectif très ouvertement déclaré d'impulser  "un racisme de masse", (sic). Version française d'un site des  suprémacistes blancs des USA,  sa stratégie est de développer "une propagande populaire  raciste" (sic), au moyen d'une profusion d'articles "spectaculaires",  les plus injurieux et  grossiers possibles, avec un racisme totalement débridé et assumé.

"Democratie participative.biz", qu'il serait plus approprié de nommer  "Hitlérisme et haine raciste participative", incite aussi ses fans, ses "combattants racistes" (sic) à  harceler des personnes, plus  ou moins connues ou pas du tout, à perturber leur vie professionnelle et personnelle.

Un autre but de ce site est de faire tomber le barrage moral formé par la mémoire des horreurs  du nazisme et du fascisme : les références au nazisme  et à ses  théorique raciales  sont constantes. A côté d'articles "de fond" comme "La révolution raciste européenne que nous voulons" ou "Assumer l’hérésie : nous sommes racistes et voulons être des racistes", on trouve une profusion de citations et d'images  "amusantes" (!!!)  d'Hitler, de Goebbels, d'Himmler destinées à banaliser le nazisme et à présenter l'hitlérisme comme quelque chose de "cool", de  "rigolo", ...  et de logique.

 

Voir l'enquête, très documentée,  publiée par Vigilances Isere Antifascisme ( cela nécessite une trentaine de minutes de lecture ) : "democratie participative.biz" : stratégie nazie de libération totale de la parole raciste pour harceler et menacer. Il faut les faire taire !

 

 

 Le  racisme  et l'hitlérisme "amusant" (!) de "democratie participative.biz" :  aperçus sommaires :

 

BFM juif  Aquarius.png

charente libre pute  à  nègres.png

perfide avocat juif.png

DP mon savon juif.jpg

 

 

La  Justice commence donc à se montrer plus réactive : c'est évidemment un effet de l'indignation  et de la mobilisation croissantes. Depuis plusieurs mois, les plaintes se sont multipliées, nous  en recensons à ce jour ( 18 octobre 2018), pas moins de dix : ces diverses personnes, attaquées par "DP", ont courageusement refusé  de subir en silence le  harcèlement  et les injures.

Au mois d'août dernier, la mobilisation est montée d'un cran, suite à un communiqué de RLF Isère ( Réseau de Lutte contre le  Fascisme, ex-Ras L’Front), indigné  par d'ignobles attaques antisémites publiées  par "DP"  contre l'avocat grenoblois Denis Dreyfus. Les syndicats et organisations d'avocats, la Conférence Nationale des Bâtonniers,  se sont également mobilisés, annonçant leur soutien à toute action entreprise contre ce site infâme. Pour sa part, le Procureur général de l'Isère avait annoncé l'ouverture d'une information judiciaire.

 

La  procédure engagée  par le Procureur de Paris n'aboutira pas à une interdiction  de "democratie participative.biz", ni sur une mise en examen de ses auteurs. Pour cela, il faudrait que la justice française  et le gouvernement agissent auprès des autorités des USA : en effet ce site est enregistré aux Etats-Unis. Il  est tout à fait anormal que ces autorités etats-uniennes aient été saisies à la seule initiative du défenseur de Maître Denis Dreyfus...

Néanmoins, si le Tribunal ordonnait aux FAI français de bloquer l'accès, ce serait un pas en avant, et qui pourrait faire jurisprudence : beaucoup de site de haine et  de propagande raciste essayent de se protéger  des poursuites en se faisant enregistrer dans des pays étrangers. 

 

Quant aux auteurs aux manettes  de "democratie participative.biz",  le journal Le Monde( 18 octobre 2018) conforte nos suppositions : l'un d'entre eux pourrait  bien être Boris Le Lay.

Condamné par contumace à un total de quelques  6 années de prison, celui-ci continue a animer la fachosphère française, depuis le Japon  où il s'est installé  :

 

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D’après une note conjointe de la Direction générale de la police nationale (DGPN) et de la préfecture de police (PP) datant d’avril, que Le Monde a pu consulter, de nombreux éléments permettent de penser qu’il s’agit d’un militant d’extrême droite d’origine bretonne très connu de la « fachosphère » : Boris Le Lay, né à Quimper et âgé de 38 ans, suivi sur Facebook par plus de 120 000 personnes et par plus de 10 000 abonnés Twitter.
Selon cette note de la DGPN et de la PP, « plusieurs éléments concordants » désignent en effet M. Le Lay. Le plus fiable étant une adresse IP commune à DemocratieParticipative.biz et à deux sites ouvertement gérés par ce militant, signe que les trois plateformes étaient présentes sur le même serveur informatique. Un élément qu’a pu confirmer Le Monde de façon indépendante.
Fin septembre 2017, la fachosphère avait bruissé de la « censure » de DemocratieParticipative.biz : il avait, effectivement, disparu du Net, sans explications. Fait troublant, les deux sites appartenant à M. Le Lay se sont évaporés au même moment.
Or sur sa page VKontakte, un réseau social russe, M. Le Lay avait alors répondu à une admiratrice qui s’inquiétait de la disparition de DemocratieParticipative.biz : « On doit reconstruire l’architecture », écrivait le militant. Quelques jours plus tard, ces trois sites changeaient d’hébergeur, et pratiquement en même temps, selon les données techniques consultées par Le Monde.
 
M. Le Lay est loin d’être un inconnu pour les services de police. Il a de nombreux antécédents judiciaires pour « diffamation », « apologie de crime », ou « injure », et a été plusieurs fois condamné, entre 2011 et février 2018. Son parcours militant est aussi éloquent. D’abord engagé dans un groupuscule indépendantiste breton proche de l’ultradroite identitaire, ADSAV (Renaissance), il fonde, en 2006, l’association Breizh-Israël qui a pour objet « la promotion des liens entre l’Etat d’Israël, la communauté juive mondiale et les Bretons ». Il bascule plus tard dans l’antisémitisme en rencontrant l’essayiste nationaliste Hervé Ryssen. Il s’occupera aussi un temps « des relations avec l’Europe » du Mouvement des damnés de l’impérialisme du très controversé Franco-Béninois Kemi Seba.
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18/10/2018

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