Actu – nov’20

actu chargée sombre automne

Il y a eu l’horreur de la décapitation de Samuel Paty. La sidération. Et l’attentat de Nice. Actes ignobles que nous condamnons fermement.
La récupération de ces assassinats monstrueux ne s’est pas fait attendre. Au lieu d’une réponse adaptée à la gravité de la situation, nous avons eu droit à « un concours Lépine » de la plus grosse bêtise d’extrême-droite et bien sûr aux amalgames à peine cachés contre les musulmans, les mouvements de gauche et même les associations de défense ou observatoires des droits et libertés. Jusqu’aux universitaires sommés de penser comme il faut et d’arrêter de s’exprimer librement… au nom de la « défense de la liberté d’expression » !

Il y a les projets de loi en cours et à venir : celle du séparatisme devenue « renforcement de la laïcité » ; celle, fourre-tout sur la « Sécurité globale » où « les violences policières n’existant pas, il sera interdit de les filmer de les diffuser ».

Il y a état d’urgence sur état d’urgence et l’étouffement de la démocratie. Un parlement croupion, un conseil des ministres largué et suppléé par le Conseil de défense tenu au secret et un monarque de droit « macronien ». D’ordonnances en ordonnances, la République existe-t-elle encore, y aura-t-il des élections régionales et départementales ? C’est la faute au « covid » !

Il y a la crise sanitaire et ce qu’on lui met sur le dos pour restreindre les libertés et la contestation.
Par ailleurs, on charge la Sécu des « réductions de charges » (pour mieux l’abattre ensuite ?) et on remet en avant la contestée réforme des retraites.

et il y a l’omniprésence de l’extrême-droite dans les médias dominants. Bourrage de crâne « au café du commerce », lentement, quoique, mais sûrement.

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La Marche des sans-papiers, partie de Marseille, passant par Grenoble, est arrivée à Paris mais il a été interdit aux marcheur·e·s de se diriger vers la place de la Concorde et de porter leurs doléances à l’Élysée !
17 octobre 2020 à Paris

La cour d’appel de Lyon a relaxé Pierre-Alain Mannoni.

Pierre-Alain était poursuivi pour “délit de solidarité” car il avait aidé trois femmes perdues la nuit près de chez lui, dans les montagnes de la Roya. Trois femmes blessées qui avait fui l’Érythrée et les marchés aux esclaves de Libye

vers message en vidéo

 

Sous prétexte de virus,
encore des violences contre les salariés. Dans l’état d’urgence sanitaire sont introduites des ordonnances autorisant un piétinement général des droits acquis. Toute restriction au travail du dimanche est levée et l’employeur peut aussi décider du moment de vos vacances et RTT, de diminuer la durée de la pause repas, et celle entre deux jours de travail de douze à neuf heures. Mais il peut aussi rallonger de douze heures le maximum hebdomadaire européen de quarante-huit heures. Qui refuse ces modifications cruciales pour la vie quotidienne de sa famille peut être licencié à ses dépens.

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